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VÉCU : future MAM révoltée contre la discrimination

Photo du rédacteur: AuroreAurore

Future MAM avait décidé de se battre contre son ignoble ex-patron, alias « JB la vipère » pour faire reconnaître et condamner la discrimination dont elle avait été victime.


Elle n’avait jamais eu recours à un avocat. Elle commença par faire des recherches sur le web et, finalement, c’est une relation qui lui recommanda un conseil spécialisé en droit social. Soyons honnêtes, c’est plus rassurant de contacter un avocat déjà “testé et approuvé” par un membre de l’entourage.


Une montée de stress gagna future MAM avant le 1er échange téléphonique, car la France était en plein confinement lié au COVID-19. Au vu de la chronologie des faits, l’avocat analysa immédiatement une discrimination en raison de la grossesse, et il estima que le dossier avait ses chances malgré le peu de preuves en sa possession. Évidemment, quand on n’a plus accès à ses mails professionnels de remerciements des clients et ex-boss...les employeurs sont rois !


Il suggéra d’envoyer un e-mail à l'ex-patron pour demander un rdv amiable. Cela pourrait-il engendrer un mea culpa de la vipère ? Aucun retour. Une relance qui ne trouva en réponse qu’un impénétrable silence. C’est comme si future MAM n’existait plus… comme si elle n’était qu'un objet inutile qu’on jette aux ordures, qui sera incinéré et disparaîtra en fumée.


L'ignorance et le silence peuvent être extrêmement douloureux et transporter dans un vide sidéral. 


Elle avait espéré un échange amiable, tout du moins une tentative, où elle pourrait le regarder droit dans les yeux et lui cracher son mépris au visage; elle avait joué et rejoué maintes fois la scène dans sa tête qui était en pleine ébullition.

Elle était abattue. Pourtant, elle devait s’endurcir car ce n'était que le début.


Alors elle s'élança dans l’orage de la procédure judiciaire. La 1ère étape incontournable était la conciliation. Peine perdue, après X mois d’attente, il ne ressortit de l’audience que du NÉANT. JB la vipère et son égo démesuré refusaient toute conciliation .


Les tribunaux sont véritablement engorgés et les délais interminables. C’est insupportable pour n’importe quel salarié qui réclamerait "justice", mais, pour une femme enceinte avec le yoyo hormonal, c'est tout bonnement ressenti comme de la maltraitance. 


L’attente procédurale est un instrument de torture mise entre les mains de l’employeur. L’audience contentieuse devant les conseillers prud’hommaux n’aurait lieu, dans le meilleur des cas, que 9 mois plus tard...

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